An EPISTLE from a Gentleman to Madame Deshouliers, returning Money she had lent him at Bassette, upon the first Day of their Acquaintance, "URANIA, whom the Town admires . . . , 1713 Miscellany, pp. 171-173; see Annotated Chronology No. 194. See also An Annotated Bibliography: Primary and Secondary Sources for all Finch's translations (paraphrases), imitations and adaptations.

From "Lettre de M. de Senecé, Premier Valet-de-Chambre de la Reine," and subheaded "En lui enjoyant de l'argent qu'elle lui avoit prêté à la Bassette."

La divine Uranie, en tous lieux estimée,
Dont tout Paris est enchantée
Qui partage le renommée
Par son esprit et sa beauté;
Cette Uranie enfin de qui la complaisance
Eût surpassé mon espérance
Par un seul regard obligeant,
Le premier jour de notre connoissnce,
M'a prêté de l'argent.

Je puis en mon bonheur prendre entière assurance;
Tout soupcon doît être banni;
Puisque' notre amitié commence
Par où tant d'atres ont fini

BRIGANDAGE permis, que l'usage autorise,
Fier monstre, enfant cruel de l'esport le plus doux
Que vomit la mer en courroux
Dans les lagunes de Venise,
Bassette, dont la face a l'air si rigoureux
Qui cause le murmure et la plainte commune
C'est toi qui, d'un air généreux
M'a prcure le secours dangereux,
Si j'avois été plus heureux
J'aurois eu bien moins de fortune.

Et toi, mon foible esprit, qu'un faux éclat surprend
Pourquoi te fais-tu tant de fête?
Tu vois l'argent que l'on me prête,
Sans voir le coeur que l'on me prend.
Vois, malheureux, à quoi m'engagent
Cest mortelle bontés, ce secours inhumain
Vois que ses yeux la dédommagent
Des profusions de sa main.

Je puis facilement lui rendre
De quelque argent prêté le secourable prix;
Mais ce qu ses charmes m'ont pris
Le puis-je, hélas! ou le veux-je reprendre?

ACQUITTONS-NOUS pourtant de ce prêt obligeant;
Rendons vîte argent pour argent;
Et, mettant à ses yeux, par une heureuse adresse,
Le reconnoissance en son jour.
Forcons-la, s'il se peut, de nous rendre a
Tendresse our tendresse son tour.

From Antoinette du Ligier-de-la-Garde Deshouliers, Oeuvres de Madame et Mlle Deshouliers, 3 vols (Paris, 1801), I, 112-3.

Comment: this was printed for first time in 1713 Miscellany, pp 171-3; reprinted in 1903 by Reynolds in section of translations, pp 126-7. There is no manuscript copy. It is a fairly close paraphrase; she is reenacting first meeting and encounter; Madam Deshouliers is playful and light, and a soft light or tone on the situation allows Mrs. Finch for once to enjoy society--at least in her imagination.


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Page Last Updated 8 January 2003